Ne réfléchissent pas bien celles et ceux qui crient à la reculade de Ousmane Sonko. Les plus cinglés parlent même de débandade, ceux là qui n’ont rien compris des enjeux historiques se jouant présentement. Le discours de Sonko du 14 juillet n’était pas un baromètre pour parler d’échec ou de réussite du projet. L’épreuve de forces est certes importante, mais elle n’est pas une fatalité au point de lier le sort du projet à sa survenance tous azimuts. Les conditions d’un soulèvement populaire ne sont ni scientifiques, encore moins rationnelles. La révolution qui est un mouvement social n’est pas l’oeuvre d’un parti politique, fût-il appelé Pastef. C’est un mouvement social qui a besoin de conditions objectives, de conditions subjectives et d’un élément déclencheur. Et comme le peuple à la conscience révolutionnaire n’est ni un principe, ni une métaphore il faut le laisser mousser ses poussées et ses menées. A mon humble avis, engager les sénégalais dans une épreuve de forces pour une investiture était un piège dans lequel il ne fallait pas tomber. Le président Ousmane Sonko est déjà investi par le peuple loin d’un formalisme cérémonial. C’est incontestable. C’est irrémédiable. Certes l’investiture n’est qu’une étape dont nous ne négligeons pas la portée politique, mais il y a beaucoup de paires de manches, comme le caractère sacré et inviolable de l’éligibilité du président Ousmane Sonko à subsumer d’ici février 2024. L’interdiction du gouverneur est une provocation inutile qui ressemble à de la diversion, mais révélant la peur du régime de voir une démonstration de force historique. Cette force qui a investi le président Ousmane Sonko pour ceux qui en doutent, c’est celle des 700.000 voix de 2019, des victoires dans la diaspora, des voix victorieuses aux élections municipale et législative, le peuple de mars 2021, du 16 mai, des veilleurs et sentinelles de ziguinchor, de juin 2023.
Le président Ousmane Sonko a fait hier un discours lumineux, il a retourné la situation et il s’est adressé à la Raison des sénégalais. Quelle performance! Une fois de plus, il a montré que le discours construit et répété partout, selon lequel Pastef est un parti violent est totalement faux. Une fois de plus, Macky Sall le belliqueux, le chef pichrocolin a donné dans ses errements administratifs, l’occasion de prouver que Pastef est un parti pacifique. Pastef, par la lumière de son leader , en renonçant à une investiture à l’épreuve de forces, qui pouvait occasionner des violences dont personne ne peut augurer de la gravité en dégâts matériels, blessés et pertes de vies humaines, a encore prouvé qu’il tient à cœur la stabilité du Sénégal. Enfin, l’intelligence tactique de Ousmane Sonko s’est illustrée de nouveau, car cette interdiction insensée lui a permis d’abord de révéler aux sénégalais les projets funestes actuels de Macky Sall, dissoudre Pastef, ensuite les appeler à lui barrer la route par des actions d’éclat révolutionnaires mémorables. Ce sera fait, si Macky ne comprend pas que tout peut se faire dans la paix, et que durant tout ce temps, force est seulement restée au peuple. Ce qui est vrai et regrettable c’est que Macky Sall est un president belliqueux, un Pichrocole colérique des tropiques dont la violence contre son peuple à atteint des degrés insupportables. Il doit être freiné des quatre fers. Enfin, cette intelligence de situation du président Ousmane Sonko s’est révélée à travers les mesures prises. Cette investiture à été transformée en une opportunité de subversion active contre le président Macky Sall,à travers le concert polluant de casseroles, le port de brassards rouges,la vente des bracelets de la libertée t surtout à appeler Macky Sall à la paix. On a même pas demandé de lui crier dictateur ,mais de revenir à la raison et de se mouvoir vers la paix.
BRAVO PROS.