Depuis son arrivée sur la scène politique sénégalaise, beaucoup de journalistes et de porteurs de voix ont fait le procès d’Ousmane Sonko, et par extension de Pastef les Patriotes, les accusant d’être un parti des réseaux sociaux, un parti violent, un parti insulteur.
Pourtant, les faits vont très vite contredire tous ces mercenaires, car du saccage de son siège à Yoff à l’assassinat plus viol d’une de ses militants Mariama Sagna à Keur Massar, de la radiation du président Ousmane Sonko de la fonction publique au vil complot ourdi contre sa personne, de la tuerie des 14 sénégalais par balles réelles lors des évènements du mois de mars 2021 à la tuerie des 26 sénégalais au mois de juin 2023 , de la vitre de voiture cassée du président Ousmane Sonko à la tentative d’assassinat sur sa personne, de l’emprisonnement du président Ousmane Sonko sur des bases fallacieuses au soi-disant décret de dissolution du parti Pastef, le régime de Macky Sall a montré tous les signes d’un régime autoritaire avec une haine viscérale et un acharnement sans précèdent contre Ousmane Sonko et son parti Pastef.
En inscrivant son combat dans la préservation des acquis démocratiques, la lutte contre la corruption et une nouvelle façon de faire la politique, Ousmane Sonko et Pastef les patriotes constituent une vraie menace pour le système que l’on peut définir comme ce réseau d’institutions officielles et officieuses qui fait bénéficier à ses membres, de façon indue et continuelle, argent et biens publics. En effet, deux attitudes complémentaires caractèrisent l’individu du système qui est contre Ousmane Sonko et le parti Pastef :
- il reçoit, de la part de l’État, des avantages auxquels il n’a pas droit,
-il veut garder le statu quo. En termes plus clairs, il veut que les choses ne changent jamais, même si c’est au détriment des millions d’autres Sénégalais.
L’adhésion massive des Sénégalais au projet Pastef montre que nous assistons à une vraie révolution politique et que les Sénégalais aspirent à un changement profond. Et comme le dit : Adrien Jaules « une révolution naît dans les esprits. Avant d’être un événement politique, elle commence par un phénomène psychologique simple mais mystérieux. Lorsque chaque individu réalise qu’il n’est plus seul, et s’aperçoit que les autres pensent la même chose que lui, c’est tout un univers mental qui bascule. Un rassemblement d’individus devient une foule. Et quand cette foule n’a plus peur et réalise sa force, un tournant irréversible est pris. Lorsque ce moment se produit, c’est l’initiative qui change de camp, et le pouvoir de mains. Pour les autocrates et les dictateurs, c’est le début de la fin. Le reste n’est plus que l’affrontement de deux volontés. Le régime peut s’accrocher, tuer, résister même un certain temps, car rien n’est jamais gagné ni écrit d’avance. Mais une fois franchi ce cap psychologique, plus rien n’est pareil. Même si les institutions demeurent en place, elles ne sont plus qu’une apparence ».
Le cap a été franchi depuis mars 2021. Le régime de Macky Sall ne tient plus et leur soi-disant décret de dissolution du parti Pastef et l’emprisonnement de Ousmane Sonko en sont les illustrations parfaites. Ils ont jeté leurs dernières cartouches. Nous tenons le bon bout car, nous sommes majoritaires dans le pays et dans la diaspora.
Donc, mes frères et sœurs, faisons un dernier sacrifice pour la libération immédiate de Ousmane Sonko et de tous les détenus politiques. Notre génération n’a pas droit à l’échec. Sauvons notre général Ousmane Sonko, le dernier rempart de la démocratie sénégalaise, que je demande solennellement d’arrêter la grève de faim car, ces pourritures ne méritent pas que l’on se prive de manger ou de boire.
Chapeau à la jeunesse sénégalaise qui résiste constitutionnellement face à l’oppression et au terrorisme d’un État voyou. Nous sommes en révolution et la victoire n’a jamais été aussi proche. Restons debout jusqu’au salut final !
Patriotiquement,
Mamadou Bamba Ndaw