Réunie en session à Luanda fin octobre, l’Union interparlementaire a adopté de fermes résolutions sur le cas d’Ousmane Sonko. Figure de proue de l’opposition empêtrée dans des ennuis judiciaires depuis 2021, l’état de santé du président de Pastef “préoccupe” vivement l’organisation.
Dans sa décision, le Conseil directeur de l’UIP “prie instamment les autorités sénégalaises de continuer à prendre les mesures nécessaires afin de protéger la vie de M. Sonko”. Il demande également aux autorités parlementaires de suivre cet aspect.
Au-delà de cet aspect humanitaire, l’UIP exprime ses “grandes préoccupations” quant aux multiples poursuites engagées contre Sonko et les atteintes à ses droits politiques. Elle “réitère sa préoccupation face aux allégations de poursuites politiquement motivées ayant pour but d’invalider sa candidature” à la présidentielle de 2024.
Pour garantir des élections libres et inclusives, l’UIP “prie instamment les autorités sénégalaises de prendre toutes les mesures nécessaires” afin que l’opposition puisse participer au même titre que le pouvoir. Elle souhaite également que les procédures en cours contre Sonko “aboutissent sans tarder” vu le court délai électoral.
Mandatant une délégation sur place avant le scrutin, l’organisation espère que les autorités coopèreront pour parvenir “rapidement à un règlement satisfaisant”.
Ses résolutions traduisent une ferme volonté d’assurer les droits d’Ousmane Sonko et le respect des standards démocratiques au Sénégal.