Pendant douze longues années, ils n’ont pas su quel devrait être le contenu d’un discours à la nation.
Un discours à la nation doit surtout viser les cœurs, plonger dans l’irrationnel des citoyens pour réveiller les sentiments de commun vouloir de vivre en communauté unie dans la disversité. Il doit puiser dans les valeurs de la République et la fertilité des identités nationales pour activer les énergies d’un sentiment d’appartenance à une nation solidaire debout comme un seul Homme pour relever les défis et se lancer sur la trajectoire du progrès.
Encore une fois c’était tout sauf un message à la nation ! C’était plutôt une lecture sèche d’un semblant de bilan matériel très peu audible face à une nation soif de paix, de réconciliation, de réconfort et d’espoir pour 2024.
Tout ceux qui espéraient entendre des mots d’apaisement, de pardon, de paix…ont déchanté, car les premiers mots du discours laissaient planer un esprit revanchard, de clivage, de rancoeur contre tous ceux qui ne sont pas d’accord avec le pouvoir et le manifestent clairement de la manière la plus démocratique possible. Quelle est la place de la nation dans un tel message ?
Le message servi est celui d’un technicien de l’administration centrale qui livre un bilan politique très discutable. Les angles morts du gouvernement sont peints en blanc pour ne laisser apparaître que des points semble-t-il en vert.
Pendant douze longues années, ils n’ont pas pu s’adresser à la nation. Le fossé entre le peuple et le pouvoir n’a fait que s’agrandir pendant ces douze années de règne, charriant que souffrances, brimades, mépris…
Le dernier message est raté tant sur la forme que sur le fond. “Un vrai biais de sortie.” L’expression faciale ne laisse voir aucune communication d’espoir, de gratitude, d’ouverture, de sentiment de satisfaction et d’affection qui rassurent et attirent. C’était morne et insipide !
Le 03 avril 2024, la soif de la nation sénégalaise sera étanchée !
#Focus en route vers la victoire
Momath Talla NDAO