Ousmane SONKO, le porte-étendard de la compétence et des valeurs de transparence : je puis vous assurer que vous ne serez jamais seul dans votre combat contre les injustices sociales, fiscales et la mauvaise gouvernance économique
Je réitéré toute ma solidarité au chef de l’opposition sénégalaise Ousmane SONKO dont son seul crime est de vouloir présider aux destinées du Sénégal en incarnant le vrai changement tant rêvé par toute une jeunesse. Le président Macky Sall a radié de la fonction publique un lanceur d’alerte dont le seul crime est d’avoir diffusé, dans un langage accessible aux Sénégalais, les injustices fiscales.
L’ancien inspecteur principal des impôts et domaines, par ailleurs leader du parti Patriotes Africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), Ousmane Sonko, est aujourd’hui le candidat à abattre du régime mais aussi de tout un système qui, sentant ses intérêts menacés, cherche coûte que coûte à préserver sa domination économique et politique, au détriment de la population sénégalaise. Aujourd’hui emprisonné pour des motifs fallacieux, dont ceux de vol de portable (j’ai même honte en écrivant cette charge retenue contre le leader Ousmane Sonko tellement que le Sénégal sera la risée du monde, il fallait vraiment trouver mieux que ce prétexte pour liquider un adversaire politique), le principal opposant sénégalais est victime de sa popularité et de son objectif de donner un espoir à une jeunesse laissée en rade par un régime dictatorial et corrompu de Macky Sall.
Des dossiers politico-judiciaires ont deux dénominateurs communs : procès politique et délit d’ambitions présidentielles. Penser éliminer arbitrairement le leader panafricaniste Ousmane Sonko de la présidentielle et croire organiser une élection libre et démocratique, dans un pays avec un engagement citoyen assumé comme le Sénégal, relève de la pure fantaisie. Chaque fois que la justice sénégalaise a rendu un verdict sur le plan national, celui-ci a été contesté et condamné sur la scène internationale par des juridictions compétentes.
Le président Macky Sall a emprisonné le leader charismatique Ousmane Sonko, celui qui avait sauvé réellement son régime lors des événements meurtriers du mois de mars 2021 (les jeunes attendaient des mots d’ordre de sa part pour chasser ce dictateur du palais).
Il faut que le président Macky Sall sache que le Sénégal ne lui appartient pas, ni à son clan. Les citoyens sénégalais doivent décider librement et démocratiquement celui ou celle qui serait à la tête du pays. Le président Macky Sall est coutumier du forcing et ne connaît donc que le rapport de forces. Le Sénégal est actuellement à feu et à sang. Le gouvernement a encore restreint l’accès aux services Internet pour cacher la triste vérité au peuple et à l’opinion internationale. Le contexte géopolitique sénégalais exige de ne pas abandonner à son triste sort cette ancienne vitrine de la démocratie africaine.
À 6 mois des élections présidentielles de février 2024, la jeunesse sénégalaise n’acceptera jamais une confiscation de la volonté populaire. Cette jeunesse déterminée et consciente qui se bat pour prendre son avenir en main a trouvé en la personne du leader Ousmane Sonko le symbole pouvant transformer positivement le Sénégal, et ce dans plusieurs secteurs d’activité.
Les Sénégalais tiennent mordicus à leur démocratie et à leur stabilité politique. Pour la sauvegarde de la démocratie et un legs aux générations futures sénégalaises et africaines, la diaspora sénégalaise restera toujours une sentinelle constructive. Force restera au peuple sénégalais qui a toujours démontré sa dignité et sa combativité, en toutes épreuves. Laissez le candidat Ousmane Sonko croupir en prison, c’est comme cautionner l’idée de réduire les Sénégalais à l’esclavage. Si le président Macky Sall réussit son projet de liquidation politique de l’adversaire politique le plus redoutable et le plus populaire au Sénégal, Ousmane Sonko il faudra se demander alors à qui le tour sur sa prochaine liste (politicien, médias, leaders d’opinion, syndicalistes, mouvements citoyens, activistes, etc.). Devrions-nous donc accepter que le dictateur Macky Sall continue à dicter sa loi comme bon lui semble? #FreeSenegal Jotna Media
Doudou Sow, sociologue-blogueur, citoyen socialement engagé et lauréats du Mois de l’histoire des Noirs 2017 et du Gala de la Nuit de l’Excellence afro-antillaise 2019