Coïncidence ou simple effet de mode payant ? Les bracelets de l’ex-parti Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité du jeune chef de file de l’opposition sénégalaise, en prison, Ousmane Sonko, qui avaient défrayé la chronique ont fini par séduire le parti du Président sortant, Félix Tshisekédi (UDPC). Ses bracelets ont meublé le décor de campagne du camp FATSHI, le sobriquet fétiche du candidat de la mouvance présidentielle qui a voté cet après-midi au centre de vote Saint-Georges, dans la commune de Gombé.
En République Démocratique du Congo, le phénomène des bracelets frappés du slogan « Votez pour Félix Tshisekédi » fait le buzz dans la ville de Kinshasa. Effet de com politique sans doute, le parti au pouvoir de Félix Tshisekédi (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) l’a bien expérimenté lors de cette campagne présidentielle qui a pris fin hier à minuit.
Tous les moyens sont bons pour briguer un second mandat. Le président sortant Félix Tshisekédi, candidat à sa propre succession, s’est-il inspiré d’Ousmane SONKO, le jeune opposant le plus populaire du Sénégal ? Dans la capitale Kinshasa, peuplée de 20 millions d’habitants, l’affaire des bracelets portant le nom du président sortant sont visibles autour des poignets des militants de l’UDPC. Un fait insolite, qui ne passe pas inaperçu, copié du Sénégal continue de faire fureur. En imitant le concept, Felix Tshisekédi était loin de s’attendre à la montée en flèche de sa cote de popularité auprés de l’électorat jeune congolais. Ces bracelets jaune-bleu constituent l’accessoire le plus convoité en ces temps qui courent de ces élections générales en République Démocratique du Congo.
Selon des Kinois rencontrés dans la capitale, ceci n’est que du copier- coller, importé du Sénégal, après le buzz enregistré d’Ousmane Sonko, l’opposant politique le plus populaire du Sénégal. Cet accessoire a créé des liens forts entre des frères de parti et sympathisants qui peuvent se reconnaitre dès qu’ils se croisent. Comme quoi l’effet Ousmane Sonko a fait contagion chez les Congolais.
Par Safiatou COLY et Maguette MBENGUE (Confidentiel Afrique)